Un anévrysme (ou anévrisme) est défini comme une perte de parallélisme de la paroi artérielle.
Les patients particulièrement à risques sont les patients dont un membre de la famille est déjà atteint d’un anévrysme, les hommes de plus de 55 ans, les patients fumeurs ou anciens fumeurs.
La localisation privilégiée des anévrysmes est l’aorte abdominale sous-rénale, avec ou sans extension aux artères iliaques qui vont vers les jambes. Les anévrysmes peuvent aussi êtres localisés à l’aorte thoracique, aux artères rénales et digestives (spléniques) et aux membres inférieurs (poplitée). L’évolution naturelle de l’anévrysme se fait vers l’augmentation progressive de son diamètre qui expose de façon proportionnelle au risque de rupture d’anévrysme et d’hémorragie massive.
Afin de prévenir ce risque, deux types de traitement sont actuellement proposés dans notre service lorsque l’anévrysme est limité à l’aorte abdominale :
- un traitement chirurgical classique à « ventre ouvert »,
- ou bien un traitement mini-invasif « endovasculaire », où la réparation s’effectue entièrement en passant à travers la peau au niveau des plis de l’aine.
Lorsque l’anévrysme est plus étendu, c’est-à-dire lorsqu’il englobe les artères rénales ou digestives, voire atteint l’aorte thoracique, la prise en charge se fait préférentiellement de façon “endovasculaire”, c’est-à-dire mini-invasive. Il s’agit alors de mettre en place des endoprothèses confectionnées sur mesure pour le patient. Cette prise en charge nécessite une expertise médico-chirurgicale et technique de pointe offerte offerte par notre service, au sein du CHU de Nantes, centre de recours dans la région pour cette activité. Notre expertise à fait l’objet d’un article de Ouest France en mars 2021.
Pour en savoir plus : www.vasculaire.com
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